maux de tête dus au masqueSi vous portez un masque de temps en temps, par exemple une heure par jour, vous ne risquez rien. Si, par nécessité, vous le gardez plusieurs heures d’affilée voire des journées entières, les effets indésirables sont bien là. Acné, maux de tête, sécheresse oculaire…respirer derrière un écran de tissu ou de papier n’est pas bon pour la santé.

La théorie du complot

Qui n’a pas entendu le pire en ce qui concerne les masques ? On inhale des toxines, notre cerveau en prend un coup, le gaz carbonique détruit les neurones, notre système immunitaire est affaibli…on peut aussi faire des malaises, des attaques de panique, ou des crises de stress.
Certains praticiens complaisants signent des certificats permettant d’invoquer des pathologies type asthme, hyperventilation ou problèmes allergiques. Quels sont en réalité les problèmes occasionnés par les masques ?

Les problèmes de peau

Le masque provoque effectivement des rougeurs, des démangeaisons ou des sorties de boutons autour de la bouche et sur le bas du visage. Les personnes ayant déjà de l’eczéma ou du psoriasis sont plus vulnérables.
Plus fine, la peau du visage réagit aux frottements permanents, la barrière cutanée naturelle est détériorée. Entre le masque et la peau se crée une zone de chaleur humide qui augmente l’inflammation. Au bout de 15 jours, les problèmes peuvent s’intensifier. Le PH de la peau devient plus alcalin, la production de sébum augmente, les pores se bouchent, les boutons surgissent.
Les bactéries se multiplient et on peut voir apparaître des dermites séborrhéiques, des acnés rosacés, des plaques ou des taches pigmentaires.

Mon conseil : prendre de la vitamine C qui stimule la fabrication du collagène et agit contre les rides. Ne plus (ou moins) se maquiller. Hydrater sa peau matin et soir.

Les problèmes respiratoires

Le port des masques faciaux perturbe la bonne ventilation de l’organisme, entraînant un essoufflement et une accumulation de chaleur à l’intérieur du corps. Dès le mois de mai 2020, au Japon, les médecins ont signalé le risque de déshydratation et d’épuisement.
Avec un masque, l’air ne rentre plus directement par la bouche ou le nez. Il se diffuse lentement sur toute la surface du masque, ce qui favorise la pénétration de gouttelettes en suspension dans le système respiratoire. D’où un risque accru de contamination à une distance.
Les spécialistes évoquent des crises d’asthme, un essoufflement, une réduction des capacités d’oxygénation, en particulier chez les personnes souffrant déjà de problèmes respiratoires.
La contamination des voies respiratoires supérieures par des virus et des bactéries en provenance des masques médicaux a été observée dans plusieurs hôpitaux. Le risque est proportionnel à la durée d’utilisation du masque.

Mon conseil : prendre des infusions de thym, et des gélules de Marrube blanc (2 le matin)

Les problèmes oculaires

Les yeux sont exposés à des effets secondaires non désirés. On parle d’infections oculaires, avec des irritations des paupières, des blépharites, souvent avec des orgelets, ou des conjonctivites.
Les pharmaciens constatent une augmentation des symptômes de sécheresse oculaire. « L’air expiré, m’explique l’un d’entre eux, s’échappe au-dessus du masque, entre en contact avec la surface des yeux et les larmes s’évaporent ». D’où la rougeur, les picotements, les démangeaisons.
Ces symptômes apparaissent fréquemment chez les personnes travaillant sur écran, celles qui portent des lentilles et les seniors qui ont un film lacrymal très fin.

Mon conseil : laver les yeux matin et soir avec un sérum physiologique, et, plusieurs fois par jour, mettre un collyre lubrifiant (Vismed, Refresh, Optive Fusion…)

Les maux de tête

De nombreuses personnes se plaignent de céphalées, notamment en fin de journée, et certains disent constater une recrudescence de leurs migraines. Selon les médecins les maux de tête proviennent d’un manque d’oxygène. Et de l’air chaud respiré ou des odeurs des tissus.
A Singapour, une étude récente a démontré la survenue de maux de têtes chez les soignants portant des masques FFP2 et travaillant dans les unités de soins intensifs, ou les blocs opératoires. Certaines pistes physiologiques et psychologiques pourraient expliquer certains symptômes ressentis lorsqu’on porte un masque.

Mon conseil : se rafraîchir le visage régulièrement en vaporisant de l’’eau thermale. Faire une cure de Partenelle, 4 gélules en 2 prises, c’est une plante qui apaise les maux de tête chroniques.

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