A la veille du dé-confinement, c’est la grande question. Nous les français, nous avons le meilleur système de santé, les meilleurs médecins, les plus « savants », d’ailleurs, ils sont tous professeurs, le pauvre petit « docteur » aujourd’hui fait figure de parent pauvre, la meilleure cuisine, les plus beaux musées, bref, nous sommes les plus forts. Mais sommes-nous les plus propres ? Regardez les chiffres…
Les uns disent avoir peur « du niveau d’hygiène » de leurs collègues, d’autres revendiquent une propreté parfaite et puis il y a ceux qui ne disent rien…
Pourtant, certains, le week-end, avouent faire une « toilette grand siècle », juste un gant et de l’eau de toilette. D’autres encore parlent de « douche à la française », un peu de déodorant et c’est tout…
L’hygiène en chiffres
- Un sondage nous apprend que que 81% des femmes procèdent à une toilette complète « au moins une fois par jour » contre 71% des hommes.
- 20 % des personnes interrogées auraient déclaré se contenteraient de se laver tous les deux jours.
- Les agriculteurs (59%), les chômeurs (60%), et les femmes vivant seules et ne recevant personne (60%) sont davantage touchés par le manque d’hygiène.
- Seuls 2 hommes sur 3 (68 %) se lavent les mains après être allés aux toilettes, contre 75 % des femmes.
- 25 % des Français seulement réalisent ce geste après s’être mouchés.
- Moins d’1/3 des Français se lave les mains après avoir pris les transports en commun.
- 43 % des Français ne se brossent pas les dents deux fois par jour.
- 22 % avouent ne pas se laver les dents quotidiennement.
- 3 hommes sur 4 (73 %) changent de slip ou de caleçon tous les jours.
Hygiène et confinement
Etre confiné n’arrange rien : les hommes confinés seuls se lavent moins, 49% reconnaissent laisser le savon de côté. Et 61% des hommes en général déclarent se laver entièrement tous les jours,
Du côté des seniors, ce n’est pas la joie: 49% des hommes de plus de 65 ans déclarent se laver entièrement tous les jours, alors que les jeunes de moins de 2″ ans sont 67%.
Oublier de mettre des sous-vêtements est devenu courant. Ainsi les femmes sont nombreuses à avoir renoncé au soutien-gorge : 8% d’entre elles n’ont portent presque jamais contre 3% avant. 5% des hommes n’en portent plus “jamais” ou “presque jamais” de slip contre 1% en février.
Et si le masque est devenu l’accessoire de rigueur, le survêtement connaît son heure de gloire, dans un laisser-aller quasi général. Le repli social a déclenché un relâchement et l’abandon d’une certaine coquetterie. Sans la contrainte que le regard des autres fait peser habituellement sur l’image de soi, nombreux sont ceux qui se négligent complètement, signe d’un état psychique un peu alarmant et d’une dégradation de l’estime de soi.
(Sources: diogene-france.fr / www.bva-group.com/)