Attention à ne pas tomber dans le piège de l’explication simpliste universelle, genre « j’en ai plein le dos » (d’où mon lumbago) ou « je l’ai en travers de la gorge » (d’où mon angine). Des tas de livres ont fleuri un peu partout et à part renflouer les caisses des éditeurs et, peut-être, le porte-monnaie des auteurs, ils n’ont jamais permis de soulager la moindre douleur.
Pourtant, il est vrai que certains de nos maux sont directement liés à notre état émotionnel. Quand nous n’arrivons pas à nous débarrasser de nos émotions négatives, elles s’accumulent dans notre organisme, forment des nœuds, des barrières empêchant l’ énergie de circuler. Peurs, jalousie, rancœur ou colère sont des déchets qui s’accumulent, polluent notre organismes et déclenchent douleurs ou maladies.
Voici quelques hypothèses concernant certaines douleurs…
Céphalées et migraines
Le stress et les contrariétés sont partie prenante. Le migraineux est souvent un grand sensible, facilement blessé, angoissé de nature et qui prend tout au sérieux. Ceci n’explique pas tout mais c’est la raison pour laquelle beaucoup de neurologues prescrivent des anti-dépresseurs et des anxiolytiques. Pour ma part je trouve que le yoga, ou la marche, ne sont pas mal du tout pour décompresser.
Mal au cou
On accuse les cervicales, les mâchoires, le bruxisme (fait de serrer les dents), et les courants d’air…Mais quand on y pense, sommes-nous capables de pardonner ? Pardonner aux autres, ne pas ressasser, et nous pardonner à nous, ne pas mijoter dans des émotions négatives, et savoir passer à autre chose !
Mal aux coudes
Ce sont souvent des douleurs articulaires ou des inflammations de tendons, et ce manque de souplesse expriment quand même notre résistance au changement, notre difficulté à nous adapter. De même les douleurs musculaires répétées signalent notre tendance à être un peu rigides, à vouloir tout contrôler.
Douleurs aux genoux
S’ils deviennent douloureux, c’est qu’ils n’arrivent plus à supporter une charge trop importante. Peut-être faut-il maigrir, tout simplement. Mais cette douleur entrave notre liberté, nous empêche de bouger. Lâcher prise, accepter les événements peut apporter un réel soulagement.