On se traîne, on se traîne. Sortir du lit le matin est un calvaire, s’habiller, conduire, marcher demandent un gros effort, sourire relève du miracle. On est fatigués. Le temps est morose, il pleut des seaux, l’hiver n’est qu’un rideau de pluie, tout est mou et je suis un vrai chamallow.
Coup de pompe ou coup de blues ?
Si je suis un mollusque du matin au soir, il est évident que mon cerveau ne sera pas hyperactif et que je serai obligé d’appuyer sur le bouton Reset plusieurs fois par jour. Si le manque de peps du matin s’accompagne de micro-clucs (cluc: sieste pour les parisiens…) dans la journée et que je pique du nez dés que je suis assis au calme, pas bon du tout.
Il est conseillé de consulter son généraliste et de lui demander, car il ne le fait jamais, une analyse pour connaître son taux de Vitamine D. Pas de soleil, pas de vitamine D. Et donc fatigue, chute de cheveux et moral dans les chaussettes. La sécu ne rembourse plus cette analyse, mais si le laboratoire veut bien, il vous en coûtera environ 14€.
Si la vitamine D est bien et que malgré tout j’ai des idées noires, une légère envie de pleurer, une certaine irritabilité, de l’anxiété et envie de rien, c’est peut-être une petite déprime hivernale.
Direction médecin généraliste pour un bon vieux Seroplex ou un Deroxat, un anti-dépresseur prescrit en principe pour franchir le fossé dans lequel on vient de tomber, donc sur une durée de trois mois mais que finalement on risque de prolonger, un peu comme un bail, 3-6-9. Le piège.
Demi-tour et en route vers les médecines douces, qui assurent des traitements sans effet secondaire, réellement efficaces. Cure de safran, de rhodiola, de gentiane, millepertuis ou autre, les plantes sont légion et le thérapeute de notre choix nous assurera un suivi sur mesure.
Que disent les sociologues ?
Il parait que nous sommes beaucoup plus fatigués que nos grands-parents ou arrière-grands-parents. Pourtant ils suaient sang et eau soixante-dix heures par semaine, aux champs, à la mine ou dans des bureaux inconfortables et nous travaillons moitié moins, affirment les sociologues. Oui mais ils se couchaient comme les poules, sortaient peu, se préoccupaient de l’essentiel et de l’immédiat.
La fatigue est liée au style de vie. Nous vivons dans une société de performance et de compétition. Les petits dormeurs et les infatigables sont gagnants. L’addiction aux ordinateurs et aux téléphones portables empêchent de faire une vraie coupure. L’écran règne au bureau et à la maison. « T’es où » affiche le smartphone dans le métro, en voiture, n’importe où, supprimant les sas de liberté qui nous permettent de décompresser.
« Cling cling » fait le texto, « Rou rou » ronronne l’email », « teling teling » « appelle Twitter…devenu esclave des autres, dans la peur de rater un message, nous voici devenus des robots. Parions que les générations futures auront les pouces à l’envers et les oreilles de Jumbo !
Comment lutter contre la fatigue ?
Si le manque d’énergie a raison de notre bonne humeur, il est temps de sévir.
-Accordons-nous une longue et bonne nuit de sommeil réparateur.
-Prenons 15mn par jour pour nous: ni téléphone, ni télé, personne, au fond d’un bon bain chaud avec un bouquin, assis en tailleur en mode méditation ou genre petit apprentissage du tai chi avec des étirements, on s’occupe de soi, et de soi. Notre corps nous dira merci.
-Dés que nous serons mieux, mettons-nous au sport: yoga, marche, balade dans la campagne, cela détend les yeux et l’esprit, natation…On peut aussi trouver du plaisir dans une activité comme la danse. Faire le ménage énergiquement constitue aussi un bon exercice.
-Voyons des personnes positives, leur bonne énergie illuminera nos petites zones d’ombre. Ce qui veut aussi dire éliminer les autres.
-On se programme huit verres d’eau, à boire tout au long de la journée. Une légère déshydratation peut provoquer de la fatigue.
-Dernier commandement: réduire la consommation de caféine. La caféine du café et de certaines boissons gazeuses peut provoquer une montée brusque d’énergie qui sera malheureusement suivie d’une chute brutale.
A lire: » Et si vous manquiez de Vitamine D » de Didier Le Bail.
A consulter: psychologies.com/santemedecine.journaldesfemmes.com/ plainedefrance.fr
bonjour ,
soignez vous les infections a levure (candidose)
merci par avance de votre réponse
Oui je les soigne, cela a beaucoup à voir avec un terrain acide.