Ce sont des erreurs de perception de la forme, de la couleur, des dimensions ou du mouvement de certains objets. Elles sont dues au fait que la multitude d’informations perçues par nos yeux est transmise à notre cerveau qui va les trier et les analyser.
Si les informations qui arrivent au cerveau sont contradictoires, il ne parvient pas à les interpréter. On peut distinguer plusieurs types d’illusions d’optique, dont les images impossibles et les vraies figures géométriques qui nous apparaissent déformées.
La spirale de Fraser
Son nom est du au psychologue britannique James Fraser, qui étudia le premier cette illusion d’optique en 1908. On l’appelle aussi « fausse spirale », ou « illusion des cordes emmêlées ».
Bien que composée de cercles concentriques, l’image donne l’impression d’une spirale sans fin. Ceci est dû au fait que des motifs réguliers (les cercles) sont combinés avec un motif non aligné (les bandes de couleur). L’illusion de Zollner (page suivante) et l’illusion du mur du café sont basés sur ce même principe, comme beaucoup d’autres illusions, impliquant qu’une succession d’éléments inclinés amène l’œil à percevoir des torsions et des dérivations fictives.
L’illusion de Müller-Lyer
Il s’agit d’une illusion d’optique perceptive distordante célèbre qui se résume à une flèche. Quand on demande à un observateur de placer une marque au milieu de la figure, elle sera invariablement placée vers la queue.
Une variante utilise deux flèches, une avec les pointes vers l’intérieur et l’autre avec les pointes à l’extérieur. Quand on demande de comparer la taille des lignes (hors pointes) qui sont égales, l’observateur désignera la flèche avec les pointes vers l’intérieur comme la plus grande.
Dans cette illusion dite illusion de Müller-Lyer, les flèches ont toutes la même longueur comme on peut s’en rendre compte plus facilement sur les flèches du bas.
L’illusion de Zöllner
Elle a été été baptisée ainsi en hommage à l’astrophysicien Johann Karl Friedrich Zöllner. En 1860, celui-ci a décrit sa découverte dans une lettre adressée J. C. Poggendorff, éminent physicien et éditeur des Annales de la physique et de la Chimie (Annalen der Physik und Chemie).
Dans cette image, les lignes noires semblent ne pas être parallèles mais en réalité elles le sont. Les petites lignes forment un angle tout au long des grandes lignes. Cet angle crée l’impression qu’une extrémité des grandes lignes est plus proche de nous que l’autre. Ceci ressemble étrangement à ce qu’il se produit avec l’illusion de Wundt et il est probable que cette illusion provienne de la sensation de profondeur.
Il est intéressant de voir ce qui apparait quand on modifie les couleurs des lignes. Ainsi, avec des lignes vertes sur un fond rouge où le rouge et le vert sont de même brillance, l’illusion disparaît.
Cette illusion, comme celles de Hering, de Poggendorff ou de Mueller-Lyer, montre à quel point notre perception des lignes est influencée par le fond sur lequel elles reposent.
La grille de Lingerbach
L’illusion semble être réduite quand la tête est entassée à un angle de 45°.. Elle apparaît seulement aux distances intermédiaires ; si l’oeil est éloigné très près ou très loin de la grille, les points noirs fantômes n’apparaissent pas.
Et si on s’amusait un peu ?
Combien de pattes possède l’éléphant ?
Que voyez-vous ? Un crâne ? Ou un tableau glorifiant l’amour ?
C’est un canard ? Un lapin ?
Sources: www.illusions-optique.fr/ophtasurf.free.fr//www.jesuiscultive.com)