Maux de tête de type étau ou casque, front pesant, lourdeur au niveau des arcades sourcilières, coups de marteau dans le crâne, douleur vrillante sur la tempe, irradiante, qui descend derrière l’oreille, le long du cou…il est difficile de savoir où cela commence, et qui a commencé, quel est le facteur déclenchant et comment se soigner.
Dans les cas de migraines récidivantes, chroniques, les neurologues, souvent, écartent les problèmes de cervicales de type arthrose. Et pourtant…comment ne pas voir une relation étroite dans les raideurs du cou et même les tensions musculaires au niveau cou-trapèzes et les céphalées ou migraines ?
Et comment ne pas penser également à la névralgie d’Arnold ? En effet, celle-ci correspond à une irritation des rameaux sensitifs des première ou deuxième racines cervicales à leur émergence du crâne, généralement dans un contexte de cervicalgie d’origine mécanique. Elle est fréquente, responsable d’une céphalée unilatérale de la région occipitale irradiant vers le vertex ou la région mastoïdienne. La céphalée est reproduite par la palpation de la base du crâne sous l’occiput, à l’émergence de la racine.
Cette névralgie peut être spontanée ou due à certaines causes précises :
- Une lésion du rachis cervical (blocage d’une vertèbre cervicale par exemple)
- Une atteinte inflammatoire (rhumatisme)
- Une syringomyélie (affection de la moelle épinière)
La douleur se manifestant au cours de la névralgie d’Arnold débute au niveau de la nuque pour s’irradier jusqu’au sommet du crâne. Elle est intense, semblable à des brûlures et apparaît par crises avec un fond douloureux permanent. Son intensité augmente lors des mouvements du cou ou de la tête, mais également lors de la pression du doigt. Les maux de tête peuvent être accompagnés de picotements ou de fourmillements au niveau des bras.
Que faire ?
Je conseille de nettoyer le foie et la vésicule biliaire qui, même s’ils n’ont pas grand chose à voir dans ces douleurs-là, sont toujours concernés peu ou prou (nausées, impression d’être barbouillé). On drainera le foie avec de l’aubier de tilleul (en pharmacie sous le nom de Vibtil, prendre 5 ou 6 comprimés d’un coup) et la vésicule biliaire avec du fumeterre (en pharmacie sous le nom d’Oddibil, prendre 5 ou 6 comprimés d’un coup). Ce petit nettoyage a le mérite d’accélérer le transit et de laisser les intestins plus « libres ».
Pour baisser l’intensité de la douleur sans avoir recours aux médicaments lourds (style Triptans) qui, parfois, n’ont pas d’effet quand il ne s’agit pas exactement d’une crise migraineuse, on peut calmer le jeu avec le Tranquital (3 comprimés, valériane + aubépine). En effet, plus on s’énerve, plus la douleur monte et vice-versa.
Si la sensation douloureuse irradie du cou vers le crâne, il est utile de placer une bouillotte bien chaude, peu remplie, derrière l’omoplate: la chaleur est apaisante.
Se masser la zone cou-trapèzes-bras avec une crème relaxante ou anti-douleur (Baume Saint-Bernard, Baume Kamol, Baume Aroma) permet de soulager un peu.
Il faut aussi boire, boire beaucoup, des tisanes ou du thé, afin d’éliminer. Eviter de bouger trop et rester au chaud, tranquille.
Auriculothérapie et Réflexologie plantaire
Ces deux thérapies ont l’avantage d’être naturelles et d’agir relativement vite. Sur les cervicalgies ou névralgie d’Arnold, l’auriculothérapie a une efficacité évidente et ultra rapide. La réflexologie plantaire permet en outre de détendre tout le dos, les muscles et d’apaiser les tensions.
Si vous pouvez, faites une séance le plus rapidement possible, puis reposez-vous et buvez.