Des coups, des clous, des pointes, ça vrille, ça tape, ça s’enfonce et c’est l’enfer. La douleur, apparue sournoisement et petitement, du genre un peu insistante, au-dessous d’une arcade sourcilière, dans le creux de la paupière, a pris une ampleur invraisemblable, et nous rend dingues.

Heureux ceux qui ne connaissent pas la migraine !

Les causes

Elles sont tellement diverses qu’on a du mal à les répertorier: pour l’un ce sera un aliment particulier, pour l’autre un changement de pression atmosphérique, pour le troisième une contrariété, pour l’autre encore de la fatigue ou un problème de cervicales…

Afin de cerner les conditions de survenue des crises, aujourd’hui, les neurologues conseillent de tenir un « agenda de la migraine » : il faudra noter les aliments consommés dans les dernières 24 heures, les symptômes (troubles visuels, crises survenant toujours au moment des règles…), la situation psychologique (stress, énervement…), les conditions extérieures (lumière vive, bruits…).

En identifiant les produits ou situations qui déclenchent ces maux de tête, il est possible de réduire ou d’éliminer les crises.

Pour essayer de réduire les crises

D’abord, il est évident que la migraine est le symptôme qui signe l’anxiété. Donc, mettre tout en oeuvre pour se relaxer, lâcher prise, se détendre: de l’hypnose à la sophrologie, en passant par l’acupuncture ou la méditation ou encore le yoga.

Puis faire attention aux aliments que l’on consomme: le chocolat, les noix, les fromages fermentés, les yaourts, la caféine ou le manque de caféine et les aliments glacés sont souvent en cause, mais cela peut être n’importe quelle denrée. Attention aux abus d’alcool, en particulier de vin blanc.

Et ne pas s’attarder dans les lieux bruyants, très lumineux ou dégageant des odeurs fortes (fritures, parfum, désodorisant…).

Dernière recommandation: ne pas attendre quand la douleur monte !