Légume très consommé pendant la 2ème guerre mondiale, le topinambour est un peu passé de mode. Pourtant, c’est un aliment intéressant qui contient de nombreuses des vitamines (en particulier des vitamines A, B3 et vitamine C) et des minéraux (potassium notamment).
Il contient également de l’inuline qui aide à lutter contre la constipation, aide à réguler la flore intestinale. Une étude a démontré que la consommation quotidienne de jus de fruits et de légumes contenant 5 g d’inuline de topinambour augmentait la concentration des bactéries du groupe Lactobacillus/Enterococcus, bénéfiques pour la santé intestinale.
D’autres chercheurs ont observé que la consommation quotidienne de 15 g de fructanes de topinambour stimulait la croissance des bifidobactéries et pourrait retarder la prolifération des bactéries potentiellement pathogènes. Attention cependant aux ballonnements…
L’inuline et l’oligofructose contenus dans le topinambour ont démontré des résultats prometteurs quant à la prévention du cancer du côlon et du cancer du sein. Ces composés provoqueraient un changement dans la composition de la flore intestinale qui amènerait une protection contre certains pathogènes.
Rappelons que les principaux composés actifs du topinambour sont l’inuline et l’oligofructose, des glucides (sucres) de la famille des fructanes.
Ces fructanes ne sont pas digérés dans la partie supérieure du tube digestif. En atteignant le côlon, ils peuvent modifier la composition de la flore intestinale en stimulant la croissance des bonnes bactéries.
Bien que le blé et l’oignon soient les 2 principales sources d’inuline et d’oligofructose de la diète nord-américaine, ce sont la chicorée et le topinambour qui en sont les sources les plus concentrées.
On s’est aperçu aussi que le topinambour est la plante qui peut produire le plus d’énergie parmi les plantes vertes hormis quelques plantes comme le maïs ou l’ananas qui possède un mécanisme de photosynthèse différent. Des recherches sont donc en cours pour l’utiliser comme biocarburant…