L’Acore odorant (appelé aussi bargénie, bâton odorant, glaïeul des marais, herbe à rajeunir, iris jaune, myrte, radote, roseau aromatique, ou vargénie) est une plante aquatique qui a une vague ressemblance avec le roseau.
Son nom « Acorus Calamus » vient du grec Kalamos qui signifie « roseau ». On la rencontre surtout au bord des rivières et dans les étangs.
Son odeur rappelle un peu la mandarine mais sa saveur est plutôt amère et poivrée. C’est une plante vivace qui mesure généralement entre 50 cm et 1 mètre. Elle ne possède pas de tige et ses feuilles, longues et étroites partent du pied.
Les anciennes civilisations égyptienne, chinoise, indienne, grecque et romaine semblent toutes avoir utilisé l’acore, à des fins médicinales. Les Amérindiens l’utilisaient dans le traitement de maladies diverses et le considéraient comme une panacée. Autrefois, les Européens, les Chinois, les Arabes et les Indiens voyaient l’acore comme un aphrodisiaque puissant et l’incorporaient dans des philtres d’amour. En Amérique du Nord et en Nouvelle-Guinée, l’acore a parfois été utilisé pour provoquer l’avortement.
Ses propriétés
L’huile de l’acore a des propriétés antibactériennes, antifongiques et amoebicides (qui détruit les amibes). Il ne faut donc pas s’étonner que l’acore ait été souvent utilisé comme antibiotique, en raison de ses propriétés vermifuges, antiseptiques et antiprotozoaires (les protozoaires provoquent des infections et des maladies telle la toxoplasmose) ainsi que pour traiter diverses maladies d’origine microbienne.
Les propriétés antispasmodiques de l’acore expliquent qu’on l’utilisait beaucoup pour soulager les troubles digestifs et la toux.
Son utilisation aujourd’hui
L’acore est diurétique, sudorifique, anti-rhumatismal, dépuratif, et stimule les fonctions digestives. On l’utilise dans les cas de ballonnements et de flatulences, de goutte, de rhumatismes, de spasmes gastro-intestinaux, et d’atonies digestives.
(Sources: plantesaquatiques.net/ bien-etre-naturel.info)