L’anxiété est le mal du siècle, paraît-il. On vous dit stressé, speedé, énervé et…anxieux. Mais l’anxiété, finalement, c’est quoi ? Selon Wikipedia, « l’anxiété est un état psychologique et physiologique caractérisé par des composants somatiques, émotionnels, cognitifs et comportementaux.
En l’absence ou en présence de stress psychologique, l’anxiété peut créer des sentiments de peur, d’inquiétude, de difficulté et de crainte. L’anxiété est considérée comme une réaction normale dans une situation stressante. Lorsque l’anxiété devient excessive, elle peut être classifiée sous la dénomination de » trouble de l’anxiété ».
Palpitations, maux de tête (voire migraines), tensions musculaires, vertiges, perte d’appétit, irritabilité…les symptômes liés à l’anxiété sont multiples et variés. L’anxiété, mère de la panique, qui elle-même peut engendrer les tristement fameuses « attaques de panique« , prend des visages divers.
Les différentes formes d’anxiété
-L’anxiété généralisée
Les personnes sujettes à l’anxiété généralisée éprouvent constamment un sentiment d’inquiétude, d’insécurité et d’appréhension. Elles ne peuvent s’empêcher d’envisager systématiquement le pire et de ruminer des pensées négatives.
–Les attaques de panique
L’attaque de panique est un sentiment soudain de terreur. Cette panique peut survenir sans raison apparente. Les personnes qui en sont victimes ressentent des symptômes physiques tels qu’une sensation d’étouffement, une tétanie des muscles, une angoisse à la perspective de perdre le contrôle, ont même l’impression qu’elles vont s’évanouir, ressentent parfois une sensation de mort imminente.
–Les phobies
Et oui, elles sont là aussi ! La phobie est la peur excessive et irrationnelle d’un objet, d’une activité ou d’une situation qui, en réalité, comporte peu de danger.
Parmi les plus connues, on peut citer la claustrophobie, l’agoraphobie, l’aérodromophobie (peur de l’avion), l’arachnophobie (peur des araignées). Mais on trouve aussi l’hippophobie (peur des chevaux), l’emétophobie (peur de vomir), la lyssophobie (peur de devenir fou). Ou encore la myxophobie (peur de la poussière), la scutellophobie (peur des écussons et des armoiries) etc…
La phobie ou anxiété sociale
La phobie sociale est la peur excessive de prendre la parole en public. Pour certains, un simple dîner au restaurant ou une conférence en public peuvent se transformer en véritables supplices.
–Le syndrome de stress post-traumatique
Il touche les personnes confrontées à une situation dramatique dans laquelle leur vie ou celle d’autrui a été mise en danger. Ainsi les accidents ou les agressions peuvent déclencher ce type de trouble. Les personnes qui en sont victimes sont assaillies de souvenirs douloureux (pensées, rêves…) de l’événement traumatisant. Elles éprouvent des angoisses très fortes à l’idée qu’il puisse se reproduire.
Les troubles obsessionnels compulsifs ou TOC
Les personnes atteintes de TOC sont envahies par des pensées obsédantes, récurrentes et intrusives qu’elles sont incapables de contrôler. Les obsessions les plus fréquentes concernent la peur de la contamination, le doute pathologique et la symétrie.
Pour contrer l’angoisse générée par ces obsessions, ces personnes se livrent à des rituels qui envahissent peu à peu leur quotidien. On retrouve ainsi l’obsession de perte avec compulsion d’accumulation, l’obsession de contamination avec compulsions de lavage. Et l’obsession de malheur avec compulsions de neutralisation…
Que faire ?
Se soigner, évidemment. Tout le monde peut sursauter à la vue d’une araignée, sans être phobique pour autant,. Tout le monde peut revenir sur ses pas pour vérifier la serrure de la porte d’entrée ou le robinet de gaz…c’est une anxiété légère et passagère. Mais quand la situation se reproduit, devient récurrente et commence à nous pourrir la vie, alors il est temps de réagir.
La réflexologie plantaire (accompagnée le plus souvent d’auriculothérapie) permet de baisser le seuil émotionnel et d’atteindre un état d’apaisement intéressant. Il est, bien sûr, important d’essayer de remonter à l’origine de l’anxiété. Et d’identifier le facteur déclenchant, l’événement qui, dans l’histoire de chacun, a provoqué une perturbation parfois inconsciente.
L‘hypnose Ericksonienne est aussi une thérapie appropriée, grâce aux suggestions directes ou indirectes amenant le sujet dans un état de relaxation mentale et physique. Le thérapeute induit des changements de comportements. Il travaille sur les « tics » ou les répétitions qui se sont mis en place inconsciemment.
La phytothérapie et l’homéopathie permettent de prolonger les séances en agissant sur des troubles tels que l’irritabilité ou le manque de confiance en soi.
(Sources: agoraforum.positifforum.com/pharmaciengiphar.com/ www.lexpress.fr)