Le nombre de cheveux chez l’homme est compris entre 100.000 et 200.000, et varie selon de nombreux critères : dont l’origine ethnique, le sexe, l’âge, la condition physique et surtout la pigmentation des cheveux.

  • Une chevelure brune compte en moyenne 100.000 à 110.000 cheveux
  • Une chevelure claire, qui tend vers le blond, compte de 140.000 à 150.000 cheveux
  • Une chevelure rousse compte de 75.000 à 90.000 cheveux

L’état des cheveux

Ternes et cassants, ils signalent la fatigue, du stress, ou un déséquilibre hormonal. S’ils sont gras, avec parfois des pellicules, c’est le signe que le foie n’est pas au mieux de sa forme.

La chaleur est l’ennemie des cheveux gras. Attention à la température de l’eau lorsque vous les lavez, aux séchoirs trop chauds, aux fers à friser, etc…S’ils deviennent très fins ou très mous, ou très raides (alors qu’ils étaient bouclés), attention à la thyroïde ou, si vous êtes dans la tranche d’âge, à l’arrivée de la ménopause.

La chute de cheveux

En perdre quelques uns, c’est normal, en perdre beaucoup, non. Au printemps et en automne, nous renouvelons notre pelage, donc là, la chute est plus importante : à l’état normal, nous perdons en moyenne 25 à 40 cheveux par jour. A l’approche de l’été, nous en perdons 45 et vers l’automne, nous en perdons jusqu’à 60.  C’est le bon moment pour couper les pointes et prendre un complément alimentaire comme l’ortie qui va leur redonner de la vigueur.

Mais quand ils tombent par poignées, attention encore une fois à la thyroïde ou à un manque de fer.

Ne pas oublier qu’après un accouchement, il est possible de perdre ses cheveux par poignées. Pendant la grossesse, la femme disposait d’un taux élevé de progestérones qui, lors de la naissance, s’est effondré d’un seul coup.

Le stress et les cheveux

Toutes les émotions et les chocs psychologiques, donc les petites montées d’adrénaline ou les bouffées de colère ont un retentissement sur la sphère hépatique. Et le foie, à son tour, va jouer un – mauvais- rôle en ce qui concerne notre chevelure.

De même après une opération avec anesthésie, il est fréquent d’avoir des cheveux abimés et appauvris.

La perte de volume

A la ménopause, la baisse du taux d’œstrogènes est la cause d’un assèchement de la racine des cheveux, et d’un affinement de ceux-ci. Un cheveu sec est perméable et devient cassant. Les écailles qui le recouvrent se soulèvent et fragilise la tige en la rendant vulnérable aux agressions extérieures. Il faut laver les cheveux secs avec un soin tout particulier. Et faire une cure de fer (oligo-éléments) ou de calcium.

La pelade

Normalement les femmes, contrairement aux hommes, ne perdent pas leurs cheveux par plaques mais connaissent une raréfaction globale.

Il arrive cependant que des maladies auto-immunes, comme la pelade provoquent une perte massive : les globules blancs attaquent les follicules pileux et empêchent la pousse des cheveux. Un choc psychologique ou un problème endocrinien peuvent être à l’origine de cette pathologie.

L’alopécie

Les pertes locales, par exemple sur le devant,  sont dues à un choc émotionnel, à un stress, à un surmenage ou à une maladie. Certains médicament peuvent également être à l’origine de pertes de cheveux. Il faudra absolument faire des séances de sophrologie, de relaxation ou de yoga et prendre un complexe de vitamines. Les premiers effets seront visible au bout de six mois après le début du traitement.

Les cheveux blancs

Certaines pathologies provoquent un blanchissement (ou un grisonnement ) prématuré : maladie de Basedow, anémie… Le blanchiment des cheveux provient du ralentissement, puis de l’arrêt de la synthèse du pigment qui colore nos cheveux, la mélanine. Normalement, les premiers cheveux blancs apparaissent vers 40 ans. Parfois beaucoup plus tôt, d’une part par hérédité, d’autre part si l’on a subi un choc nerveux.

Ce phénomène est, en principe, irréversible mais il y a une exception: chez certaines personnes, victimes d’insuffisance surrénalienne chronique, ou suite à une radiothérapie, on peut voir une recoloration de cheveux blancs.